Le combat d’un CHAHID VIVANT Durant

En tant que pur produit du pur et dur FLN historique qui a libéré le pays de l’occupation coloniale, grâce à l’adhésion massive de notre peuple qui a répondu à l’appel du 1^er Nov.1954 et à l’historique phrase de notre héros Martyr Larbi BENMHIDI qui a dit : – Nous jetons la Révolution à la rue, le peuple la prendra en charge.

A ce titre, je me sens, aujourd’hui, le devoir d’apporter ma contribution à l’évaluation du système qui nous a gouvernés depuis 1962 et sur la situation actuelle à laquelle est arrivé notre pays, par un éclairage sur mon combat et mon parcours à travers les décennies, les étapes et les évènements que j’ai vécus. Mes activités, mes sacrifices, les injustices, les complots, les abus de pouvoir, la diabolisation et la marginalisation que j’ai subis durant mon parcours et toutes les responsabilités que j’ai assumée dans le FLN – le Parti du FLN, au sein de l’UGTA, au parlement et aujourd’hui à la tête de l’association nationale des anciens condamnés à mort. Mes ennemis et mes adversaires n’ont pas pu freiner mon élan patriotique et mes activités au service de mon peuple. Mes convictions et ma fidélité au serment des Martyrs ont toujours fait la force de mon combat. J’ai été parmi les premiers à me démarquer du Parti du FLN quand j’ai constaté qu’il a fait scission avec sa matrice le FLN qui a libéré notre pays par le bicéphalisme avec le système. Ils sont devenus des frères jumeaux pour partager le pouvoir et le gâteau de 1979 à 1989 date de la première ouverture au pluralisme politique, officialisation du FFS qui existait déjà dans la clandestinité depuis 1963 et le PACS devenu le MDS qui a existé dans la semi-clandestinité. Il était toléré par le défunt Président H. Boumediene et d’autres Partis comme le RCD, le MDA, le PT et le FIS. Cette ouverture a été la première conséquence positive de l’explosion populaire de 1988. Le Parti du FLN est devenu ainsi un Parti comme tous les autres, sauf qu’il est passé du statut de Parti unique au pouvoir à celui de Parti du pouvoir. Il a été rejoint, par la suite, dans cette besogne, par le RND et les mini Partis de Amar GHOUL et Amara BENYOUNES. Après le départ des historiques qui ont dirigé le FLN et le Parti du FLN que le système avait appelé les DINOSAURS parce qu’ils ne courbaient pas l’échine devant les décideurs du cabinet noir est arrivé BOUTEFLIKA pour prendre la tête de ce Parti et lui désigner au secrétariat général deux domestiques SAIDANI et OULD ABBES.